Première personne du singulier
- Patrice Franceschi
- Nouvelles
Le résumé
Toute existence peut s’achever sur un choix impossible et tragique, si terrifiant qu’on donnerait tout pour l’éviter. Dans les nouvelles réunies ici ? Un fanal arrière qui s’éteint ? Carrefour 54 ? Le Naufrage du lieutenant Wells ? Le Train de six heures quinze ?, Flaherty le vieux marin, le sous-lieutenant Vernaud, Wells l’idéaliste égaré, les résistants Madeleine et Pierre-Joseph, vivent les plus radicaux de ces choix ultimes. Ils les affrontent seuls, à la première personne du singulier. Avec ce sens du tragique qui permet de surmonter toutes les épreuves.
La critique du Chat Botté
L’avis d’Anne-Catherine :
Quatre récits brefs, emportés, aux paramètres historiques, aux dates précises, aux décors réalistes, détaillés.
vies emplies d’activités, vies dynamiques : la navigation en haute mer quand un fanal brusquement s’éteint; la guerre de Vernaud et ses racines dans les épopées d’Homère; les tanks à un carrefour en pleine guerre 40, ou cette même guerre et les trains, influençant à jamais le court amour entre Madeleine et Pierre-Joseph; et un seul récit sur les quatre nouvelles à la première personne du singulier, contemporain -2013-, avec pour narrateur un journaliste: l’histoire d’un cargo brisé.
Brisures du temps, fissures d’existence aux visages très humains, ces nouvelles sont des petits bouts d’histoires, des fragments d’Histoire.
A lire entre deux trains ou deux embarcations, même si parfois la guerre est à nos frontières…
parution le 22 janvier 2015
prix : 12.00 euro
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